Maurice Spitz: contrebasse, voix, électronique, vidéos
Rycho Swierad: photos, art graphique
(https://etonnantegalerie.fr/swierad-rycho)
Benjamin Lavallard: lumières
Vincent Descourtieux: réalisateur et vidéaste
(https://vincentdescourtieux.com)
Projet soutenu par Audiens
Administration: assolecri.fr
Remerciements: Arts Metiss
La démarche un peu chaloupée, la parole un peu hésitante, Maurice Spitz est ainsi hors de scène. Mais il a toujours une musique ou un rythme en tête. Au milieu de la conversation il chantonne ou tapote de ses doigts agiles sur sa poche de veste, un air qui vient de naître dans son esprit. La création est le viatique de cet éternel révolté, la musique est seule apte à l’apaiser dans ce monde où règne un tumulte permanent.
Si le jazz est souvent la base de ses expérimentations, ce bassiste hors pair, métisse en permanence ses créations de ses découvertes musicales venues du Maghreb, d’Inde. De là il maîtrise l’oud et les percussions, d’ailleurs le voyageur Maurice Spitz accompagne sa contrebasse de sonorités vocales colorées pour mieux nous transporter.
Sur scène en solo, il enlace sa contrebasse et c’est comme un acte d’amour. Les mains se promènent, une pour la basse et l’autre galopant sur les cordes, en pizzicato. Contrebasse électrifiée, pédale au pied, le corps n’hésite plus et suit la musique, se désarticule et danse sur les riffs. La voix monte dans des onomatopées douces ou rageantes , une voix qui monte tout là-haut. Puis les mains deviennent percussions sur le doux bois de la contrebasse et le chant cyclique de sa voix haute nous aspire dans une transe orientale teintée d’électro. Alors les mains remontent sur les cordes, le corps se redresse sans desserrer l’étreinte de la contrebasse et l’artiste finit de nous enivrer de cette tendresse partagée.
Laurent Pacheteau - Arts Metiss
Maurice Spitz Solo en acoustique
Maurice Spitz Solo en concert en immersion
Le spectacle a la particularité d’être modulable dans le design d’écoute afin de s’adapter aux souhaits des salles. En 2D ou en 3D, sur un dispositif en demi-sphère, en cube, en dolby Atmos, tous les designs sont possibles avec également la possibilité de choisir entre tous les modes de panoramiques existants.
Pour spatialiser le son, le technicien utilise principalement le logiciel SPAT de chez Flux Audio. SPAT est le fruit de dizaines d’années de recherche et de modélisation fondé sur les travaux de l’IRCAM.
Son: LAFABSONIC
( https://lafabsonic.fr/le-studio/)